Histoire de la forêt sèche du Mont-Vénus
Ce
lambeau de forêt sèche de 4,5 hectares, propriété de la
municipalité, idéalement placée dans Nouméa, a probablement
subsisté parce que sa pente était trop
forte pour faire des constructions. Il va sans dire que, de nos
jours, avec le progrès technique, il est en fort danger d’être
convoité par un promoteur.
Ce
morceau de forêt sèche a existe toujours, mais il était dans un état déplorable.
Il s’est rempli de « faux Mimosas. Cette peste végétale,
Introduite
comme plante fourragère en 1855 en Nouvelle-Calédonie
étouffe la forêt sèche. A cela, il faut ajouter les agaves et sur
la partie nord de la parcelle, des bambous extrêmement envahissants.
Enfin,
les détritus (canettes de bières, bouteilles plastiques,
cartons,etc...) faisaient de véritables dépotoirs.
En
1986, quand Francis Funel et sa famille emménagent au 21 rue René
Coty, ils ont devant eux un rideau de « faux mimosas » qui
bouchent la vue de la baie de l’orphelinat depuis la rue René
Coty. Francis se met au travail, arrache les faux mimosas qui sont en face
de chez lui, plante des bougainvilliers, puis des flamboyants et des
arbres de Judée. Pour arroser ses plantations, il fait passer un
tuyau sous la route.
Petit
à petit, ce jardin s’agrandit, même s’il reste très petit par
rapport à la parcelle entière.
En
contrebas de la route, la mairie enterre un tuyau qui mène au
réservoir. Francis, avec l’aide d’un journalier, en
profite pour aménager ce chemin où il fait bon se promener. Ce
journalier, il le paye avec ses deniers et ceux de certains de ses
voisins de la rue René Coty.
En
2016, il prend contact avec le WWF. Avec son aide, il entreprend la
régénération en forêt sèche de la parcelle. Le 30 Octobre 2017,
je trouve un tract dans ma boite aux lettres du WWF qui demande des
volontaires pour épauler Francis. Comme d’autres, je m’engage et
c’est une nouvelle impulsion qui est créée. En novembre 2018, une
association est créée et nous commençons à voir apparaître le
futur parc du Mont Vénus ou il fera bon se promener. Le travail fait
est considérable, le travail qui reste à faire l’est encore plus.
Pour
mémoire, il faut couper les faux-mimosas et les bambous, créer des
chemins pour évacuer les arbres et faire des tas, broyer ou faire
enlever les plus gros tas, enlever les racines pour empêcher la
repousse, nettoyer les ordures, obtenir des plants et replanter,
étendre le réseau d’arrosage, arroser en saison sèche.
Dans ce travail, beaucoup nous ont déjà aidés, en premier lieu le WWF, mais il faut aussi mentionner les actions de CALEDOCLEAN et la Mairie de Nouméa, notamment en fournissant l'abri de jardin qui nous permet de ranger nos outils dont notre broyeuse.
Il ne faut pas oublier de nombreux particuliers qui nous aident par leurs dons, leur travail ou leur conseils. Parmi ceux-ci, je citerai Olivier Feuillas et Hélène Cazé.
Dans ce travail, beaucoup nous ont déjà aidés, en premier lieu le WWF, mais il faut aussi mentionner les actions de CALEDOCLEAN et la Mairie de Nouméa, notamment en fournissant l'abri de jardin qui nous permet de ranger nos outils dont notre broyeuse.
Il ne faut pas oublier de nombreux particuliers qui nous aident par leurs dons, leur travail ou leur conseils. Parmi ceux-ci, je citerai Olivier Feuillas et Hélène Cazé.
Christian
Bernardi
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